Vous souhaitez vous lancer dans l’investissement locatif immobilier, mais vous souhaitez être sûr de faire le bon choix en ce qui concerne la location meublée ? Mettons à la lumière les principaux avantages de cette option afin de vous aider à prendre les meilleures décisions.
Des loyers plus conséquents, générant un meilleur rendement
Le locataire loue non seulement l’immobilier, mais aussi le mobilier et les équipements que vous aurez pris soin d’installer préalablement afin que le logement soit prêt à être occupé et immédiatement fonctionnel. De ce fait, les loyers sont plus conséquents, comparés à ceux de la location nue. Ce qui donne lieu à un meilleur rendement sur le temps, et qui peut atteindre jusqu’à 5% par an – en fonction du taux d’occupation, de la durée du bail et de l’absence de vacance locative entre autres.
Une fiscalité très attractive
Vous devenez un loueur en meublé non professionnel (LMNP) à partir d’un certain montant de recettes locatives annuelles que vous percevez, ce qui vous fait bénéficier de la très avantageuse fiscalité du régime réel d’imposition. En effet, celui-ci vous donne droit à une défiscalisation sur plusieurs années, grâce à de multiples déductions. Pendant les deux premières années, ce seront les charges qui seront déduites de vos revenus imposables. Ensuite vient la déduction des amortissements calculés sur l’immobilier, le mobilier et les équipements. Ces amortissements peuvent alors provoquer un déficit foncier qui sera imputé sur vos revenus imposables et dont l’excédent est reporté sur les années suivantes, jusqu’à épuisement. D’où la défiscalisation qui s’étend dans la durée.
Si vous n’opérez pas sous le régime réel d’imposition – en fonction du montant de vos recettes locatives annuelles – vous jouissez du régime micro-BIC qui, lui aussi, génère une réduction fiscale provenant de l’abattement forfaitaire de 50% ou de 71%. Cela en fonction du type de bien que vous exploitez (bien classique et résidence avec services ou logement de tourisme classé et chambre d’hôte).
Des contraintes d’engagement inexistantes
Vous pouvez vous lancer dans la location meublée sans contrainte d’engagement comme dans le cas de la location nue gérée sous les dispositifs fiscaux. Exemple : avec la location nue, les contraintes concernent l’emplacement (en zone A, A Bis et B1 pour la loi Pinel, dans les communes ayant signé la charte « Action cœur de villes » pour la loi Denormandie, dans les anciens quartiers dégradés pour la loi Malraux). Ces contraintes s’appliquent aussi au niveau de la durée de l’investissement (6 ans, 9 ans ou 12 ans avec la loi Pinel et Denormandie, 9 ans avec la loi Malraux et au moins 3 ans avec le régime du déficit foncier).
En bref, aucune obligation de se soumettre à ces exigences dans la location meublée. Cependant, si vous avez choisi le régime réel d’imposition, vous devez faire appel à un expert-comptable pour la tenue de votre comptabilité ainsi que pour le calcul et l’imputation des dotations aux amortissements comme mentionné plus haut.
Quelques points de vigilance à tenir en compte
Attention, car la durée des baux est généralement plus courte pour un bien loué meublé que pour celui loué nu. En effet, les locataires sont le plus souvent ceux en mouvement et qui ne souhaitent pas s’alourdir de la revente du mobilier, une fois le bail résilié. Cela sauf dans le cas des résidences seniors et étudiantes qui sont très demandées et dont le taux d’occupation atteint quasiment les 100% à longueur d’année, ce qui équivaut à des baux longs.
Les résidences de tourisme et d’affaires, de même que les maisons d’hôtes, quant à elles, réalisent plutôt d’excellents chiffres d’affaires à une certaine période de l’année seulement et sont vulnérables aux crises de grande ampleur, comme ce fut le cas avec la crise Covid-19.